Cuba

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Intitulé officiel du pays : République de Cuba
La capitale de Cuba est La Havane
La superficie du pays est de 110 992 km²
Cuba compte 11 247 615 habitants
Les peuples et ethnies sont une majorité de Mulâtres, avec 51%, 37% de Blancs, 11% de Noirs et 1% de Chinois
La langue officielle est l’Espagnol.
Les religions du pays sont libres grâce à la Constitution républicaine de Cuba qui garantit la liberté de culte. C’est le catholicisme qui est le plus pratiqué à Cuba. Viennent ensuite les cultes afro-cubains, une synthèse entre panthéon africain et saints catholiques.
Cuba est une République
Son Président est : Raúl Castro
La monnaie courante est : le Peso cubain. Le Peso cubain Convertible est la monnaie touristique à Cuba.

GÉOGRAPHIE

La République de Cuba est enclavée entre 3 mers : au Nord Ouest, se trouve le Golfe du Mexique, au Sud, c’est la mer des Caraïbes, et au Nord Est, l’Océan Atlantique, entre les îles caribéennes et le large. L’archipel de Cuba contient plusieurs îles et îlets. La plus grande est l’île de Cuba qui s’étend, dans toute sa longueur sur 1200 km². Vient ensuite l’île de la Jeunesse et environ 1600 îlots. La République de Cuba, quant à elle, diffère de l’archipel. Elle ne comprend que 2 îles : cuba et l’île de la Jeunesse. Le reste, à partir de la baie de Guantanamo, est occupé depuis 1898 par les USA qui y ont établi leur base navale en dépit de l’opposition du gouvernement cubain.

ECONOMIE

Après la prise de pouvoir, 90% du secteur industriel et 70% du secteur agricole sont nationalisés. Cuba organise alors une économie planifiée. Tout est contrôlé par l’Etat et la main d’oeuvre appartient au secteur public. Il faut attendre de nombreuses décennies pour que les sociétés se privatisent à nouveau. Cette année là, le secteur public ne représente plus que 77,5% alors qu’il culminait à 91,8% en 1981, tandis que le secteur privé occupe 22,5% des emplois là où il n’en représentait que 8,2% en 1981. Les investissements, en revanche, sont très réglementés et passent par les autorités.
L’économie cubaine a très vite pâti de l’embargo des USA, tandis que la chute de l’URSS a eu de lourdes conséquences sur la santé du pays. Entre l’aide annuelle accordée par l’URSS à Cuba, le sucre acheté au prix fort à Cuba et le carburant vendu au tarif le plus bas à l’île Caribéenne, Cuba a du mal à s’en remettre. L’agriculture se meurt rapidement de la pénurie de pétrole. En résultent pannes d’électricité et famine.

Pour faire face à la crise, Cuba décide de libéraliser une partie de son économie. Le gouvernement accepte pour un temps le développement d’entreprises et de commerces privés. Autre grande nouveauté, preuve que la crise menace dangereusement la santé du pays : le dollar américain a droit de cité dans les commerces de l’île. Il est à noter que cela a changé car depuis 2004, il n’est plus accepté. En outre, le tourisme connaît un regain d’énergie.
Plusieurs Etats d’Amérique latine s’unissent en avril 2005, pour créer l’ALBA (l’Alternative bolivarienne pour les Amériques), une organisation d’entraide au niveau social, économique et politique. Cuba et le Venezuela sont à l’origine de cette initiative mais ces 2 pays sont rapidement rejoints par la Bolivie, le Nicaragua, la Dominique et le Honduras. Ensemble, en avril 2009, ils décident la création d’une monnaie nouvelle, appelée le SUCRE (Système Unique de Compensation REgional) pour vivre d’une économie indépendante du Dollar américain.
La production pétrolière de Cuba est faible. Le pays produit 4 millions de tonnes de pétrole brut par an et en importe depuis le Venezuela à un prix inférieur à celui du marché. Dans l’espoir de trouver des gisements dans l’île, le gouvernement cubain a accepté que Repsol fasse des recherches autour de La Havane.

LA CULTURE

La révolution cubaine a porté un grand coup à la culture. La Havane est passée de 135 salles de cinéma à seulement une vingtaine pour une capitale de 2,2 millions d’habitants ! Cuba est une ville de bons vivants. Sa spécialité est la fête et le bon goût. On y produit de délicieux cigares, dont les célèbres Habanos et Cohiba ; on y produit un rhum plein de saveurs, le Havana Club ; la musique est omniprésente sur l’île. Plus qu’une culture, la musique est un véritable mode de vie, entre salsa, mambo, chacha et de nombreux autres rythmes.
Le patrimoine cubain comprend un grand nombre de vieilles voitures américaines que l’on ne peut sortir de l’île à aucun prix. Notons également l’existence de la Santeria, une religion entre croyances africaines et christianisme.
Le gouvernement cubain interdit l’usage de la publicité mais autorise l’expression murale. Il est rare qu’un mur cubain soit vierge à moins d’être tout neuf. Il ne le reste généralement pas longtemps. La plupart des façades sont recouvertes de slogans pour la liberté et contre la dictature, vantant un art de vivre libre et non économique.

Un peu de géographie

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